18 recettes du monde entier pour votre réveillon de Noël

18 recettes du monde entier pour votre réveillon de Noël

La rédaction du site Lesfrancais.press a fait le tour de ses correspondants pour établir une liste de 18 recettes du monde entier que vous pourriez servir à votre réveillon de Noël ! Belles fêtes à tous !

Dinde farcie aux marrons et aux épices (France)

La dinde aux marrons est un mets traditionnel du repas de Noël, en France et en Suisse romande ainsi qu’au Royaume-Uni où souvent plusieurs farces sont employées en combinaison (telles qu’une farce de sauge et oignon ou de persil, citron et thym).

Rôti de boeuf Wellington (Grande-Bretagne)

Une hypothèse historique évoque l’anglicisation du nom de la recette de « filet de bœuf en croûte » de la cuisine française pendant les guerres napoléoniennes du xixe siècle, en l’honneur de l’aristocrate britannique et célèbre chef de l’armée de coalition Arthur Wellesley de Wellington (1769-1852). Promu premier duc de Wellington en 1814, il est le vainqueur de la bataille de Waterloo en 1815, contre l’empereur Napoléon Ier, puis Premier ministre du Royaume-Uni de 1828 à 1830. Son plat préféré était un plat de bœuf agrémenté de truffes, de champignons, de madère, et de pâté cuit en croûte.

Bûche de Noël (France)

Avant l’expansion du christianisme, les cultes polythéistes (fête de Yule dans les pays scandinaves, Cacho fio en Provence) brûlaient pendant plusieurs jours un tronc d’arbre en guise d’offrande aux dieux afin de garantir une bonne récolte pour l’année à venir.

Ainsi depuis plusieurs siècles, on a pour habitude, lors de la veillée de Noël, de faire brûler dans l’âtre une très grosse bûche qui doit se consumer très lentement, l’idéal étant qu’elle puisse durer pendant les douze jours du cycle (jusqu’au nouvel an) ou au moins pendant trois jours. La bûche doit provenir, de préférence, d’un tronc d’arbre fruitier dans le sud (prunier, cerisier et olivier) censé garantir une bonne récolte pour l’année suivante, mais aussi chêne et hêtre dans le nord puisque les glands comme les faînes étaient une nourriture pour les hommes jusqu’à la fin du Moyen Âge. Lors de l’allumage, la bûche est bénie à l’aide d’une branche de buis, ou de laurier, conservée depuis la fête des Rameaux. Lors de sa combustion, la bûche est, dans certaines régions, arrosée de vin afin d’assurer une bonne vendange, ou de sel pour se protéger des sorcières.

On conserve souvent ses tisons afin de préserver la maison de la foudre ou du diable et les cendres sont répandues dans les champs pour fertiliser la terre. On conservait aussi toute l’année du charbon qu’on faisait entrer dans la composition de plusieurs remèdes. Allumée avec des tisons de la précédente bûche de Noël ou de la Saint-Jean passée, ses cendres servaient de protection (et autres croyances populaires) à toute la maisonnée jusqu’à l’année suivante.

La bûche de Noël réunissait autrefois tous les habitants de la maison, tous les hôtes du logis, parents et domestiques, autour du foyer familial. La bénédiction de la bûche avec les cérémonies traditionnelles dont elle se parait n’était que la bénédiction du feu, au moment où les rigueurs de la saison le rendent plus utile que jamais. Cette tradition est encore respectée dans certaines familles et divers villages en Provence.

La bûche de Noël est un gâteau terminant le repas de Noël en France, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, au Québec, au Nouveau-Brunswick, au Vietnam, au Liban, et généralement dans les pays francophones. Cette tradition culinaire reproduit un autre rite lié à la célébration du solstice d’hiver. Cette coutume est attestée depuis le Moyen Âge et est héritée de divers rites païens. Elle est répandue dans toute l’Europe.

Koulibiac de saumon (Russie)

Le Koulibiak est un plat de fête populaire complet traditionnel de Russie et des Kresy, servi accompagné de bortsch, dont les origines mal connues remonteraient au xiie siècle. Son nom koulébiaka est issu du verbe koulébiatchit’ кулебячить qui signifie « malaxer, pétrir, plier ».

Gâteau de riz au lait (Espagne)

En français et en italien (torta di riso), gâteau de riz a un sens précis dont on peut fixer la définition canonique à la monographie sur le riz d’Auguste Escoffier (1927), aux variations d’aromates près. Il s’agit d’un riz au lait à la vanille et aux zestes d’agrumes, lié au jaune d’œuf et aux blancs en neige, additionné de fruits confits, cuit au four doux dans un moule à charlotte tapissé de chapelure, servi nappé de crème anglaise, chocolat, sauce abricot au kirsch ou au rhum. Le pudding de riz (au sens francophone) est lui cuit au four dans un moule caramélisé et dans un bain-marie. On rencontre aussi la même recette avec une addition de farine avant de passer au four. Les termes français et italiens entrent dans les usages au début du XIXe siècle . De même, l’espagnol pastel de arroz est imprécis, gâteau de riz se traduit actuellement par tarta de arroz con leche.

Jambon de Noël aux pommes (Allemagne)

La tradition du jambon de Noël remonterait très loin dans le temps, au Moyen-Âge. Son origine viendrait des pays scandinaves, où on sacrifiait un sanglier en l’honneur du dieu de la fertilité et de la renaissance Freyr dans la période qui correspond à la fête chrétienne de Noël. Cette tradition a changé et évolué avec le temps, en passant d’un pays à l’autre par les différentes vagues de migrations, le sanglier a été remplacé par le porc et la tradition du Jambon de Noël est ainsi arrivée jusqu’à nos jours.

A l’heure actuelle, cette tradition est encore vive dans les pays anglo-saxons, mais également aux Antilles, où ce plat est encore dégusté à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Roast beef au jus (États-Unis)

Le rosbif ou rosbeef1 (de l’anglais « roast beef », bœuf rôti ou rôti de bœuf, en français) est un morceau de viande de bœuf, plat traditionnel emblématique de la cuisine anglo-saxonne, destiné à être rôti à la cocotte ou au four, cuit à point autour, saignant (ou rosé selon le goût) au centre, puis découpé en tranches fines pour être servi avec des légumes, pommes de terre et sauce au jus de viande.

Tamales (Mexique)

Délicieux, les tamales sont l’un des symboles de la street-food mexicaine et des restaurants du Chiapas. Accompagnées d’un bon café, les nombreuses versions de ce mets d’Amérique à base de farine, de viande ou de légumes à la vapeur et de feuilles de bananiers ou de maïs est la base de la cuisine de nombreuses mères mexicaines, surtout pendant la période des fêtes.

Kalkals (Inde)

Kalkal ou Kulkul sont des biscuits frits qui sont préparés en Inde pendant Noël. Nous ne sommes pas sûrs des faits historiques authentiques de l’origine de ces biscuits. Mais d’après nos lectures, elles ont été commencées par les Portugais en Inde. La pâtisserie n’a jamais fait partie de la culture culinaire indienne. Pas besoin de four dans la cuisine ! Donc, probablement quand les Portugais sont venus en Inde, selon la culture du festival indien, ils ont été forcés de préparer leurs biscuits en les faisant frire à l’occasion de Noël et qu’ils ont appelé comme kal kal ou kul kul. biscuits.

Dinde aux marrons et aux raisins secs (États-Unis)

En Novembre 1620, les colons britanniques à bord du Mayflower, appelés aussi les pèlerins, arrivèrent sur les côtes nord-américaines. Touchés par un hiver éprouvant, ils n’avaient plus de vivres. Les Amérindiens leur offrirent l’hospitalité et leur apprirent à cultiver et à chasser. Un an après, pour les remercier, les pèlerins leur offrirent le repas. Ce repas est considéré comme le premier repas de Thanksgiving de l’histoire. Depuis 1941, Thanksgiving est devenue une fête nationale laïque célébrée le quatrième jeudi du mois de novembre. Mais pourquoi pas faire la célèbre de Dinde de Thanksgiving pour Noël ?

Roast pork aux canneberges (Australie et Canada)

Le rôti de porc est l’un des plats gastronomiques traditionnels de la cuisine bavaroise, il a été importé en Australie au XIXème siècle. Le rôti de porc de Bavière est typiquement servi avec une sauce de bière foncée. Lorsque servi chaud, il est généralement accompagné de chou rouge, de choucroute ou de salade de chou et de pain. Lorsqu’il est servi froid, il est accompagné de pommes de terre avec du raifort fraîchement râpé et du pain ou simplement de pâtes comme au Canada.

Rôti de porc aux pruneaux et aux amandes (Espagne)

La cuisine espagnole est, jusqu’au xixe siècle, assez méconnue à l’étranger. Elle acquiert depuis un certain prestige. l’Espagne se place d’ailleurs souvent en tête du classement de la cérémonie annuelle des meilleurs restaurants du monde, se tenant à Londres chaque année. Cette place a été longtemps détenue par le célèbre chef cuisinier Ferran Adrià et son restaurant El Bulli, à Barcelone. Il est considéré, par certains critiques anglais et américains, comme le meilleur chef du monde et son restaurant connaît un succès phénoménal, aussi bien en Espagne qu’à l’étranger. Pour Noël, on vous propose de découvrir une recette de rôti de porc.

Poulet aux noix de cajou (Côte d’Ivoire)

Presque confidentielle il y a encore une dizaine d’années en Côte d’Ivoire, la production de la noix de cajou place aujourd’hui le pays au 2e rang mondial, après l’Inde et avant le Vietnam… Et c’est le premier exportateur de la noix de cajou brute. Les champions de la première transformation étant le Brésil, l’Inde et le Vietnam. La Côte d’Ivoire tente maintenant de se hisser sur le podium des pays qui dominent le marché de la transformation. Avec les 30 000 tonnes de noix de cajou brute décortiquées dans les usines de Bouaké, Touba et Odienné, elle occupe aujourd’hui la 4e place. Mais elle est encore loin derrière le Brésil, l’Inde et le Vietnam.

Dinde aux herbes et aux agrumes (Italie)

C’est lorsque la dinde fut ramenée d’Amérique par les colons espagnols et que son intérêt gastronomique fut reconnu en Europe qu’elle s’y imposa, vers 1570. D’ailleurs, le nom de « dinde » vient du fait que les premières dindes trouvées et ramenées en Europe ont été baptisées « poules d’Inde » par les Espagnols qui croyaient revenir de l’Inde.

La dinde remplaça l’oie au menu de Noël, car elle représentait un volatile exotique qui, du fait de sa rareté, était dégusté en temps de grandes fêtes.

Rôti de bœuf aux oignons et aux carottes (Pays-Bas)

Quelle chance ! Aux Pays-Bas, Noël est célébré pendant deux jours, le premier jour de Noël (Eerste Kerstdag) le 25 décembre et le deuxième jour de Noël (Tweede Kerstdag), le lendemain, 26 décembre. Encore plus chanceux, les deux sont des jours fériés ! Les plats de Noël hollandais étaient traditionnellement dominés par des ingrédients tels que les épices, la farine blanche, les fruits secs, les amandes et le sucre, tous des aliments historiquement coûteux qui étaient généralement réservés aux jours de fête. Aujourd’hui, il reste encore des friandises et des biscuits que l’on ne mange que pendant la période des fêtes, notamment du kruidnoten (noix au gingembre), du advocaat (liqueur de jaune d’oeuf) et du bischopswijn (vin chaud hollandais), bien que les speculaas au gingembre et aux épices ont tendance à être consommés tout au long de l’année de nos jours. Les Hollandais apprécient également des dîners de Noël plus traditionnels, en particulier des viandes comme le rôti de boeuf, le canard, le lapin et le faisan. Ils sont généralement servis avec différents types de légumes, pommes de terre et salades.

Gâteau de Noël aux fruits secs (Pologne)

Très semblable au Beigli hongrois, le Makowiec polonais est une brioche roulée et fourrée à la crème de pavot. On peut également y ajouter des noix ou des amandes hachées et des zestes d’agrumes. Le Makowiec se déguste accompagné de Kompot, une boisson non alcoolisée à base de fruits.

Biscuits de Noël aux épices (Suède)

L’origine des pepparkakor remonterait à 1700 avant JC en Mésopotamie (quand même !). Par la suite, il semble que les soldats romains appréciaient d’emporter ces petits gâteaux sur le champ de bataille car ils se conservaient longtemps. Au Moyen-Age, les pepparkakor étaient très répandus en Allemagne et en Angleterre. Ils auraient été importés en Suède dans les années 1300.

Mais ce serait vers le milieu du XVème siècle dans le monastère de Vadstena, dans le sud de la Suède, que des religieuses auraient décidé d’ajouter des épices à la recette originale pour mieux digérer. Les pepparkakor tels que nous les connaissons aujourd’hui étaient nés !

Il y a de nombreuses autres recettes traditionnelles de Noël que vous pourriez essayer selon les pays et les régions que vous souhaitez explorer. N’oubliez pas que vous pouvez aussi inclure des plats végétariens ou végétaliens dans votre réveillon de Noël ! Bonnes fêtes à tous et passez de bons moments devant les fourneaux en famille ou entre amis !

Auteur/Autrice

  • Chantal Julia est maitre de conférence en Suisse. Après plusieurs années à l'Université de Lettre Paris 1, Chantal a suivi son compagnon à Lausanne où elle enseigne toujours la littérature française. Elle écrit pour différents magazines universitaires et Lesfrancais.press

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