Covid-19 : Les nouvelles mesures en France et en Europe

Covid-19 : Les nouvelles mesures en France et en Europe

Il n’y aura « ni confinement, ni couvre-feu, ni fermeture anticipée des commerces, ni limitation de déplacement », a commencé par assurer Olivier Véran. Le ministre de la Santé a donné une conférence de presse, jeudi 25 novembre, pour annoncer de nouvelles mesures en France destinées à faire face à la crise sanitaire, alors que le nombre de cas augmente très rapidement depuis plusieurs jours.

Rappel pour tous

Le rappel (le plus souvent une troisième dose) sera ouvert « à compter de ce samedi » pour tous les majeurs, cinq mois après leur dernière injection, a annoncé jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran. Ce rappel ne concernait pour l’instant que les plus de 65 ans, les personnes à risques de forme grave et les soignants, et se faisait six mois après la dernière injection et non cinq.

Comme pour les deux premières doses, les expatriés, lors de leur passage en France, pourront en profiter pour procéder à cette troisième injection. Pour cela, il vous faudra votre numéro de sécurité sociale et sinon prendre attache avec les services de la sécurité sociale pour qu’ils vous en délivrent un. Toute personne ayant la nationalité française, comme ses ayants-droits, même non français, sont éligibles à la vaccination gratuite contre la Covid-19.

A partir du 15 décembre pour les plus de 65 ans et du 15 janvier pour les 18-64 ans, cette dose de rappel sera obligatoire pour que le passe sanitaire reste valide. Concrètement, si vous venez en France après le 15 janvier (15 décembre pour les plus de 65 ans), il vous faudra effectuer un test PCR de moins de 24h pour activer votre passe sanitaire et ainsi pouvoir accéder au territoire national.

Masques partout

Dans tous les espaces intérieurs, même ceux soumis au passe sanitaire, le port du masque est de nouveau obligatoire. Il sera exigé pour les enfants dès l’âge de 10 ans.

En extérieur, le port du masque reste facultatif même si il est fortement conseillé. Les préfets seront autorisés à étendre l’obligation dans les marchés de Noël et autres festivités dès le premier décembre.

Test PCR de moins de 24h

C’est désormais la règle, pour rejoindre la France, il faut un passe sanitaire actif, comme pour pour participer aux activités sociales (cinéma, théâtre, restaurants, bars, etc.). Deux options pour l’avoir, soit être doublement vacciné, triplement vacciné à partir du cinquième mois suivant la seconde injections, soit avoir réalisé un test PCR de moins de 24h.

Il faudra donc si vous n’avez pas votre schéma vaccinal complet (2 doses ou 2 doses + 1 rappel 5 mois après), il faudra donc présenter un test PCR de moins de 24h. En France, pour pouvoir maintenir votre passe sanitaire comme actif, vous devrez refaire un test tous les jours où vous désirerez vous rendre à une activité. Ces derniers sont réalisés contre un paiement de 25€ (non remboursés sauf prescription médicale).

En Allemagne et en Italie, les non-vaccinés privés de sorties

L’Allemagne est frappée de plein fouet par sa quatrième vague de la pandémie. Si dans le pays, le confinement de l’ensemble du territoire n’est pas évoqué pour l’heure, une éventuelle « extension » ​de l’obligation vaccinale, en vigueur dans l’armée et bientôt dans les établissements de soins, est à l’étude, a indiqué Olaf Scholz mercredi 25 novembre. Les restrictions spécifiques pour les non-vaccinés, comme leur exclusion de certains lieux publics, ont été généralisées à l’ensemble du pays la semaine passée.

L’Italie a également fortement restreint mercredi 25 novembre l’accès des personnes non vaccinées à toute une série de services. Selon un décret gouvernemental, les personnes non vaccinées ne pourront plus se rendre dans les salles de cinéma, boîtes de nuit, restaurants, théâtres et événements sportifs à partir du 15 décembre, tandis que toute personne utilisant les transports publics devra être vaccinée ou disposer d’un test négatif à partir du 6 décembre.

Reconfinement en Autriche

Pour faire face à une flambée des cas que la vaccination n’aura pas réussi à stopper, l’Autriche est à nouveau confinée depuis le lundi 22 novembre (lire les témoignages des Français sur place). Les habitants n’ont plus le droit de quitter leur domicile, sauf pour aller faire des courses, aller au sport, ou pour recevoir des soins médicaux.

Cette décision radicale a surpris dans le pays, alors que la population s’attendait à l’annonce de mesures restrictives visant uniquement les personnes n’ayant pas été vaccinées contre la Covid-19.

Les Belges en télétravail avant un confinement ?

En Belgique, depuis lundi, le masque est obligatoire dès l’âge de 10 ans, contre 12 ans précédemment, et doit être impérativement porté dans les transports en commun, les bars et restaurants, les théâtres et cinémas, et dans le cadre d’évènements publics, y compris en extérieur. Cette mesure est couplée avec celle d’un retour du télétravail dès que cela est possible. L’annonce de ces nouvelles restrictions a provoqué des manifestations, marquées par des heurts.

Les gouvernements des régions fédérées et celui fédéral doivent se réunir ce vendredi 26 novembre pour annoncer, selon les dernières rumeurs de la presse du plat pays, un confinement dit « light ». Tous les restaurants, bars, lieux d’expositions et autres seraient de nouveau fermés.

Lockdown light

La Belgique suivrait ainsi d’autres états qui ont fait le choix de fermer de potentiels lieux de rencontre et, de fait, de contamination. La Slovaquie, qui affiche l’un des taux de contamination au coronavirus les plus élevés au monde, a annoncé la fermeture des restaurants et des magasins non essentiels à partir de ce jeudi.

Une décision qui va dans le sens des mesures prise par les Pays-Bas (lire les témoignages des Français sur place) la semaine passée : face à une nouvelle flambée des cas, le pays a réintroduit un confinement partiel, avec une série de restrictions sanitaires touchant notamment le secteur de la restauration, qui doit fermer à 20 h. Le gouvernement projette également d’interdire certains lieux aux non-vaccinés, notamment les bars et les restaurants.

Auteur/Autrice

  • L'AFP est, avec l'Associated Press et Reuters, une des trois agences de presse qui se partagent un quasi-monopole de l'information dans le monde. Elles ont en commun, à la différence de son prédécesseur Havas, de ne pas avoir d'actionnaire mais un conseil d'administration composé majoritairement d'éditeurs de presse.

    Voir toutes les publications
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire