Sécurité des expatriés : "Risque réel" - Quai d'Orsay

Sécurité des expatriés : "Risque réel" - Quai d'Orsay

La tension continue de monter autour des caricatures alors que la France se prépare à se reconfiner. La sécurité, des expatriés et des rares touristes, est menacée selon le Ministère des Affaires étrangères français.

Mardi 27 octobre, 40.000 personnes ont défilé contre la France au Bangladesh. En Libye comme à Gaza, les photographies d’Emmanuel Macron et le drapeau ont été brûlés. L’Algérie et le Maroc ont condamné les caricatures comme une « insulte à l’Islam ».

Le boycott des produits français s’étend lui aussi. Lundi, le président turc Recep Tayyip Erdoğan avait appelé sa population à boycotter les produits français, boycott déjà effectif dans d’autres pays tels que la Jordanie ou le Qatar.

Des manifestations qui peuvent déraper

Les manifestations qui ont eu lieu dans certains pays musulmans inquiètent les autorités françaises. Ce mercredi, le Quai d’Orsay a mis à jour ses conseils voyages.

« Dans plusieurs pays se sont développés au cours des derniers jours des appels au boycott de produits français, notamment agro-alimentaires, ainsi que plus généralement des appels à manifester contre la France « 

Le ministère français des Affaires étrangères sur son site.

Les mises à jour concernent déjà sept pays musulmans : Soudan, Bahreïn, Koweït, Turquie, Indonésie, Bangladesh et Mauritanie.

le Quai d’Orsay qui recommande aux Français de faire preuve de vigilance notamment dans les lieux fréquentés par les touristes et les communautés expatriées.

« Il convient d’éviter les zones où se tiennent ces manifestations, de rester à l’écart de tout rassemblement et de suivre les consignes de l’ambassade de France »

Le ministère français des Affaires étrangères sur son site

 la Syrie, la Cisjordanie ou encore l’Irak ont aussi connu des manifestations. Attisée depuis Istanbul, la haine anti-français va-t-elle s’installer ?

Auteur/Autrice

  • L'AFP est, avec l'Associated Press et Reuters, une des trois agences de presse qui se partagent un quasi-monopole de l'information dans le monde. Elles ont en commun, à la différence de son prédécesseur Havas, de ne pas avoir d'actionnaire mais un conseil d'administration composé majoritairement d'éditeurs de presse.

    Voir toutes les publications
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire