7 Français incarcérés en Iran

7 Français incarcérés en Iran

La ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a révélé ce samedi 12 novembre que sept Français ou Franco-Iraniens étaient détenus en Iran à ce jour. L’information était déjà confirmée pour cinq d’entre eux, dont une syndicaliste de l’AEFE. Mais la cheffe de la diplomatie française a expliqué avoir « des inquiétudes » au sujet de deux ressortissants supplémentaires, dans un entretien accordé au Parisien.

« Nous avons des inquiétudes sur deux ressortissants supplémentaires. Nous sommes en train de vérifier les informations, contradictoires, à leur sujet »

Catherine Colonna au Parisien
Catherine Colonna

Détenus depuis plusieurs mois

Une source iranienne proche du dossier avait confié au Figaro que les sixième et septième Français emprisonnés en Iran étaient détenus depuis plusieurs mois, avant les manifestations qui secouent le pays depuis le 16 septembre. Catherine Colonna dénonce ainsi la « diplomatie des otages » menée par Téhéran.

« Il est plus important que jamais de rappeler à l’Iran ses obligations internationales. Si son objectif était de faire du chantage, ça ne doit pas fonctionner. C’est la mauvaise façon de s’y prendre avec la France »

Catherine Colonna au Parisien

Pour rappel, parmi les sept otages, figurent la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en juin 2019 puis condamnée à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, Benjamin Brière, arrêté en mai 2020 et condamné à huit ans et huit mois d’emprisonnement pour espionnage, et deux syndicalistes, Cécile Kohler et Jacques Paris, arrêtés en mai dernier.

« Nous demandons leur libération immédiate »

Evidemment les services consulaires et surtout diplomatiques sont mobilisés, hier comme aujourd’hui, pour libérer les Français détenus en Iran :

« Nous demandons leur libération immédiate, l’accès à la protection consulaire, c’est-à-dire le droit de visite consulaire à nos ressortissants »

Catherine Colonna au Parisien

Elle assure par ailleurs en avoir discuté avec le ministre iranien des Affaires étrangères.

« Mon homologue iranien, avec qui j’ai eu une conversation longue et difficile, a pris l’engagement de respecter ce droit d’accès. J’attends qu’il soit concrétisé. »

Catherine Colonna au Parisien

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