Covid-19: adoption de critères communs pour les voyages au sein de l'UE ?

Covid-19: adoption de critères communs pour les  voyages au sein de l'UE ?

Les ministres des Affaires européennes ont adopté mardi des critères communs pour coordonner les restrictions de voyage dans l’UE et mettre fin à la cacophonie engendrée par la pandémie de Covid-19, qui connaît une reprise inquiétante sur le continent. Ces décisions sont un prolongement des mesures prises fin septembre comme la création d’une carte commune.

Une recommandation et non une obligation

Lors d’une réunion à Luxembourg, les ministres ont approuvé une recommandation -qui n’est pas contraignante-, mettant en place une cartographie commune pour définir les zones à risque au sein de l’UE. Plusieurs pays se sont toutefois abstenus, dont le Luxembourg.

Le texte prévoit que le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) publie chaque semaine une carte de la situation de l’ensemble des pays de l’Union au niveau régional, avec un code couleurs commun en fonction du niveau de risque d’une zone: vert, orange, rouge. Ces zones sont définies en prenant en compte les critères du nombre de nouveaux cas notifiés pour 100.000 habitants sur les 14 derniers jours et du taux de positivité des tests. Une quatrième couleur (gris) est prévue pour les zones dans lesquelles il n’existe pas de données suffisantes ou lorsque le nombre de tests menés pour 100.000 habitants est jugé trop faible.

Conditions de voyage – et de retour

Selon la recommandation, les voyageurs venant d’une zone orange, rouge ou grise peuvent se voir imposer à l’arrivée une quarantaine et/ou un dépistage. Ceux qui viennent d’une zone verte ne sont soumis à aucune mesure.

Les Etats membres ne doivent pas refuser l’entrée sur leur territoire de voyageurs venant d’un autre pays de l’UE – ce que fait actuellement la Hongrie tout en prévoyant certaines exceptions pour les citoyens tchèques, polonais et slovaques.

Le texte prévoit que les résultats des tests doivent être reconnus mutuellement. Et des exemptions de quarantaine pour les voyageurs exerçant un certain nombre de fonctions jugées essentielles.

Une meilleure communication

Un pays prévoyant de mettre en place des mesures restrictives à l’encontre de voyageurs venant d’une zone jugée à risque devra informer l’Etat membre concerné, si possible 48 heures avant leur entrée en vigueur. Le public devra également être averti au moins 24 heures à l’avance.

Un formulaire unique

La mise en place d’un formulaire européen unique à remplir par les voyageurs est également prévu.

Auteur/Autrice

  • Paul Herikso est franco-norvégien né à Paris d'une maman française et d'un papa norvégien. Après des études de tourisme, il retrouva sa famille paternelle en Norvège où il participa au développement des croisières. Il est aussi correspondant pour lesfrancais.press

    Voir toutes les publications
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire